Voilà bien longtemps que je n'ai pas posté dans ce topic... J'ai écrit un peu depuis, ces derniers temps j'ai tendance à être sous influence un peu surréaliste même si la plupart de mes poèmes gardent, à ma vue, un sens assez marqué. Voilà quelques exemples pour les interessés :
Mémoire.
Regarde ! Sur les douceurs de ta peau !
L’eau étanche de tout amour !
Regarde ! Sur la moiteur de tes os !
Le vent s’essoufflant de jour en jour !
Une monde s’écroule ! En ta joie,
Sur les flocons de ta neige imaginée.
Un monde s’écroule ! En toi,
Sur la pluie qui s’est toujours sauvée.
Regarde. Sur la pâleur de ton univers…
Les paroles poudroient…
Regarde . Sur ces voyages divers…
Les souvenirs sont une proie …
Un monde s’écroule… C’est ton âme…
Sur la terrasse courbée de ton esprit
Un monde s’écroule… Par ces souvenirs infâmes
Sur les derniers remparts de ta vie
Celui ci garde quand même une certaine signification, j'y ai pensé mais j'ai écrit au fil de la plume sans trop chercher à donner une signification explicite.
Le prochain beaucoup moins, je me suis essayée à l'écriture automatique.
Mon monstre
Un monstre un monstre !
Une bête sans pitié
Aux membres couverts de rouge
Aux yeux vitreux, froids, morts
Une bête qui place les flèches
Des cœurs trop lents
Dans la poussière bleutée
D’une saison trop forte
Un monstre ! Un monstre
Qui lèche les pointes
Des arcs moisis
Et des pièces déchirées
Un monstre ! Un monstre !
Qui arrive dans les mœurs
Qui se cache dans les parois pierreuses
des mères trop pieuses
Un monstre qui sent le chenil
Un monstre qui espère faire cheville
Il a les poils vacillants, mon monstre
Il a les les yeux peureux, mon monstre
Il a les dents rabotées, mon monstre
Il est pluvieux, mon monstre
Et je l’aime, mon Monstre d’argent trop pure.
Décadence des illusions.
Marche, marche, perd toi dans ta sève
Marche, marche, avance, sale rêve !
Traine toi dans la boue de mes pêchers
Soit le bouc émissaire de mes passions
Ramasse toi le long des murs de ma raison
Ecorche toi sur leur façade déchirée !
Traine-toi, traine-toi plus fort, outrage !
Achève, enfin, achève !
Résidu de chimère sans courage
Crève, maintenant, crève !
Traine toi, vas-y, traine toi, avanie !
Mon esprit tout entier jubile devant l’agonie
Du dernier des songes de l’humanité !
Et enfin, un poème beaucoup plus explicite ! (qui n'a pas de titre, pas inspirée)
Ca clame au fond de ton cœur
Au plus profond de ton poitrail
Ca te tord jusqu’aux entrailles
Ca tue même la douleur,
Ca clame, ça clame.
Douceur d’un passé caché
Ton âme brisée resplendit
Sous la chaleur méritée
D’une nouvelle aire qui te sourit.
De ton cœur en fusion s’échappent les flots
D’une délicatesse nouvelle et éternelle
Celle de la tendresse immatérielle
D’un baiser, un cadeau
Juste là pour te dire
« Je t’aime »
Et enfin un sourire…